Le compositeur, chef d’orchestre et tromboniste français Vinko Globokar invité par l’ensemble Cantus pour un concert exceptionnel

Le célèbre compositeur, chef d’orchestre et tromboniste français Vinko Globokar sera l’invité du prochain concert de l’ensemble de musique contemporaine Cantus. Il dirigera et interprètera son oeuvre « Kaleidoskop im Nebel ». Pour l’occasion,  la chorégraphe Marjana Krajač présentera en avant-première une chorégraphie inspirée par cette œuvre. Une rencontre entre musique et danse à ne pas manquer !

 

Au programme :

Tomislav Oliver: Kompleksna poezija, musique pour le ballet
Vinko Globokar: Kaleidoskop im Nebel, pour l’ensemble de chambre

Vinko Globokar, direction
Marjana Krajač, corégraphie
Ensemble Cantus

 

Vinko Globokar

Né à Anderny, en Lorraine (France), d’origine Slovène, Vinko Globokar commence sa carrière en Yougoslavie où il est tromboniste de jazz à Ljubjana. A son retour en France en 1955, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il remporte le premier prix de trombone. Ses talents suscitent nombre d’oeuvres nouvelles, de Berio, Kagel, Stockhausen, etc. qui lui sont dédiées. Il étudie la composition avec René Leibowitz, l’apôtre de la musique sérielle, et avec Luciano Berio. Il enseigne à l’école de musique de Cologne, puis entre à l’IRCAM de Paris, comme directeur des recherches instrumentales et vocales.

Sa musique explore sans aucune complaisance des voies nouvelles : elle essaie de lier des éléments ordinairement séparés : voix/instruments, individu/ensemble, musique/théâtre, problèmes sociaux/représentation, corps/musique, variété ou jazz/musique ” sérieuse ” ; le fond de la question, selon Vinko Globokar, étant que toute chose peut se transformer en logique musicale. Convaincu du potentiel inventif de l’interprète, il favorise la création collective (Concerto grosso, 1969-1975 ; Dmdaj, 2009). Il exploite en outre la théâtralité, qu’elle soit scénique (Kaktus unter Strom, 1999), corporelle (Res/As/Ex/Ins-pirer, 1973 ; Corporel, 1985) ou instrumentale, comme en témoigne son utilisation des machines musicales de l’architecte Claudine Brahem dans Destinées machinales (2009).