L’historien Patrick Boucheron à Zagreb dans le cadre des conférences du Collège de France

Mardi 23 – 14 h – Faculté des Lettres de l’Université de Zagreb, salle 6 (Ivana Lučića 3)- « Histoires nationales et mondialisation: comment écrire une histoire de France aujourd’hui? »

Mercredi 24 mai – 11h 30 – Novinarski dom (Perkovčeva ulica 2) – « Le régime de vérité des historiens : vivons-nous au temps du post truth ?» (dans le cadre du symposium « Politique, vérité et histoire » – à partir de 10h).

L’historien Patrick Boucheron donnera deux conférences à Zagreb les 23 et 24 mai 2017 dans le cadre des conférences du Collège de France.

Eminent spécialiste de l’histoire médiévale, Patrick Boucheron est professeur au Collège de France depuis 2015 (chaire d’Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècles). Il a étudié et enseigné l’histoire du Moyen Âge à l’École normale supérieure de Fontenay – Saint-Cloud et à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Son domaine de recherche est l’Italie médiévale – ses villes, ses princes, ses artistes – mais aussi l’écriture de l’histoire aujourd’hui. Il est notamment l’auteur de Ce que peut l’histoire (2016), Comment se révolter? (2016) et l’Histoire mondiale de la France (2017). Sa réflexion,  loin du déclinisme ambiant, invite à chercher dans cet « art de la pensée » qu’est l’histoire des raisons d’agir et d’inventer d’autres horizons politiques et sociaux.

Sa première intervention, le mardi 23 mai à  l’Université de Zagreb, portera sur son dernier ouvrage “Histoire mondiale de la France”  et s’intéressera à la façon de renouveler et d’élargir  le regard sur l’épopée d’un pays, enfin libérée du cadre nostalgique de ses grandes dates mythiques.

Il participera également, le mercredi 24 mai à la maison des journalistes,  au symposium sur « Politique, vérité et histoire : où en est-on en Croatie » organisé par la Fondation Friedrich Ebert Stiftung et le think tank « Miko Tripalo » où il présentera une réflexion sur l’histoire à l’heure de la « post vérité » : « Le régime de vérité des historiens : vivons-nous au temps du post truth ?»