Rencontre avec Pascal Bruckner
A l’occasion du vingtième anniversaire de la célèbre revue Le Messager européen et la sortie d’un numéro spécial, la société croate des écrivains, avec le soutien de l’Institut Français, organise une rencontre le samedi 6 février 2016 à 19h au Musée Mimara (deuxième étage).
Cette présentation aura pour invité d’honneur le philosophe et écrivain français Pascal Bruckner, qui donnera un exposé introductif sur le thème « L’Europe, l’islam et l’islamisme » (en français avec traduction consécutive).
Boris Havel interviendra sur le dossier « Orientalisme » aux côtés de Žarko Paić (rédacteur en chef adjoint) et Dražen Katunarić (rédacteur en chef).
Mani Gotovac, Žarko Paić et Dražen Katunarić animeront aussi une rencontre avec Pascal Bruckner autour son oeuvre, et notamment sur son dernier récit « Un bon fils ». (traduction assurée par Ingrid Šafranek),
le dimanche 7 février 2016 à 18 h à la Bilbliothèque Bogdan Ogrizović, Preradovićeva 5.
Pascal Bruckner est un romancier et essayiste, que le grand public a découvert à la fin des années 70, lors de la parution de deux ouvrages élaborés avec le philosophe Alain Finkielkraut Le Nouveau désordre amoureux (1997) et Au coin de la rue, l’aventure (1979). Fasciné par les utopistes, il a soutenu sa thèse de doctorat – sous la direction de Roland Barthes- en 1975 la consacrant au socialiste utopique Charles Fourier. Depuis cette époque, il poursuit, sur un ton allègre et critique son étude des mythologies issues de mai 1968 : la révolution sexuelle, le tiers-mondisme, l’individualisme mais aussi l’amour, le bonheur et récemment, l’écologie «devenue la force d’opposition au productivisme industriel ». En parallèle de ses activités littéraires, il a enseigné à l’Université de San Diégo (Californie, 1986), à la New-York University (1987-1995) et à l’IEP de Paris (1990-1994). Il lutte contre “toutes les camisoles mentales” qui selon lui entravent la libre -pensée de nos concitoyens. En 2014, il revient sur son histoire personnelle avec Un bon fils (Grasset) où il évoque le personnage violent, antisémite et pro-nazi qu’était son père.