L’artiste française Louise Drulhe présente son atlas critique d’Internet à Rijeka
16 mars – 7 avril 2017
Galerie Filodrammatica, Korzo 28/1, Rijeka
Vernissage: jeudi 16 mars 2017 à 20 h
Visites guidées en présence de l’artiste : vendredi 17 mars à 10h et 12h30
Horaires de l’ouverture de la galerie: lundi-vendredi 16h-20h, samedi 10h-13h
L’association Drugo more de Rijeka invite la jeune artiste française Louise Drulhe à présenter son ambitieux projet « L’atlas critique de l’Internet ». Au programme, deux visites guidées de l’exposition le vendredi 17 mars à 10h et à 12h30 et la projection de la vidéo Blockchain (une architecture du contrôle)
L’objectif de cet Atlas est d’utiliser l’analyse spatiale comme clé de compréhension des enjeux sociaux, politiques et économiques présents sur Internet. À l’image d’Internet, l’Atlas a été construit comme une architecture numérique ; il s’agit d’un code informatique unique qui possède une infinité d’affichages différents autant en ligne que sur le papier.
À travers chaque culture et chaque pays, Internet revêt une multiplicité de formes. Toutefois, le réseau des réseaux est unique, en ce sens qu’il est universellement partagé. Louise Drulhe met en exergue dans son atlas ce paradoxe, entre diversité et unicité. Celle-ci tente de répondre à une problématique : est-ce qu’Internet est une immensité qui recouvre le globe ? Ou au contraire, son hypothèse défendue : est-ce qu’il s’agit d’un point unique au centre du globe ?
Le docu-design autour de la blockchain est aussi à ne pas manquer. Cette infrastructure nouvelle, bien que prometteuse, pourrait potentiellement se transformer en architecture du contrôle. La chaîne de blocs publique est encore décentralisée et démocratique. Mais qu’en est-il des blockchains privés ? Cette même architecture « rétablit un contrôle du haut vers le bas », « un système classique pyramidal», qui intéresse déjà les investisseurs et les banques, affirme la jeune artiste.
Née en 1990, Louise Drulhe est diplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Dans son travail, elle questionne les représentations de l’internet et les blockchains. Elle a déjà présenté plusieurs expositions individuelles à La Paillasse (Paris, mai 2016), à l’iMAL, centre pour les cultures digitales et les technologies (Bruxelles, septembre 2016), à la 10ème édition de la Biennale internationale de Saint-Etienne (mars 2017) et à la bibliothèque de l’Université Paris Diderot (mars 2017). Elle a aussi pris part à des expositions collectives dans plusieurs galeries parisiennes. Elle est actuellement en résidence à la platforme Lafayette Plug and Play à Paris.