Arts numériques – Exposition

FRAMES de Nicolas Clauss et EMOJI SCANNER de Vitar Drinković

en coproduction avec KONTEJNER – bureau of contemporary art praxis, Zagreb

en partenariat avec Seconde Nature – ZINC – Chroniques, Biennale d’arts numériques, Aix-en-Provence, Marseille, France.

Exposition du 6 novembre au 1er décembre 2019, Institut français de Croatie, Preradoviceva 5, Zagreb

Vernissage mercredi 6 novembre à 19h00, en présence des artistes et suivi d’un DJ set de Late Dinner (Zagreb – HR)

Dans le cadre d’une coproduction avec Kontejner et d’une coopération franco-croate avec la Biennale d’arts numériques Chroniques, l’IFC réunit un artiste français et un artiste croate pour présenter deux installations numériques, choisies pour leur capacité à entrer en résonance avec le public de l’espace urbain.

  • FRAMES (2018), Nicolas CLAUSS (F)

9 ordinateurs, 8 moniteurs (50 et 55 pouces), 12 boites en bois (dont 4 socles), 1 à 2 paire(s) de haut-parleurs. Dimensions : environ 4 m de large par 3 m de haut.

Frames, terme polysémique qui signifie à la fois « cadres », « images » d’une séquence filmée ou encore « silhouettes », est une œuvre vidéo présentant des individus recroquevillés et contraints par la dimension des boîtes à l’intérieur desquelles ils évoluent. Les boîtes, huit caisses de bois assemblées verticalement et horizontalement pour former une pyramide, contiennent un corps, dans le même temps isolé et relié aux autres par sa condition. Pris individuellement le corps interprète sa propre partition de gestes, considéré au sein d’un ensemble, il participe à une sorte de pièce chorégraphiée.

La pièce réunit 8 boites en bois, contenant chacune un écran. Chaque écran est connecté à un ordinateur et peut diffuser 4 corps distincts (soit 32 personnes filmées). Les 8 ordinateurs sont eux-mêmes connectés à un ordinateur maitre qui exécute la partition visuelle et sonore.  La pièce se joue en temps réel et se renouvelle sans cesse. Régulièrement un des corps disparait pour laisser la place à un autre. Les boites peuvent aussi se vider de leur contenu, laissant l’image à une boite vide. Ces règles compositionnelles laissent ainsi la place à de multiples combinaisons… comme autant de tableaux possibles.

http://www.nicolasclauss.com

Coproduction Les Quinconces – L’Espal, scène nationale Le Mans, avec le soutien du DICAM (Drac Pays de la Loire), avec le soutien de AGS Croatie

  • EMOJI SCANNER (2019), Vitar DRINKOVIČ (HR)

Production : KONTEJNER – bureau of contemporary art praxis, Zagreb

Installation interactive

Technicien associé (programmation) : Igor Brkid

2 Raspberry pi, 2 caméras Raspberry pi, 2 moniteurs, support bois, wi-fi

Dimensions variables

La structure de bois installée dans la vitrine, équipée de deux caméras rasperry pi, « scanne » l’espace de la rue toutes les 2 secondes. Les images sont analysées et le système d’intelligence articficielle identifie d’abord les visages des passants et les visiteurs du lieu, avant de déterminer, en se basant sur l’analyse faciale, quelle est l’émotion dominante à ce moment précis.

Les expressions suivantes sont scannées : colère, tristesse, peur, intuition, bonheur, et neutre.

L’installation montre les émotions sous la forme d’émoticônes et de statistiques sur l’écran de la vitrine. L’écran indique des informations sur la quantité de certaines émoticônes, le ratio total, le temps de « scan », tandis qu’une partie de l’écran permet une interaction en direct avec le dispositif en plaçant l’émoticône correspondante sur le visage de la personne scannée.

L’idée initiale de ce travail est de créer un « scanner de rue » qui présente des statistiques sur l’espace urbain, et a été directement inspirée par le dispositif de la vitrine.

L’usage des émoticônes comme une certaine standardisation des émotions et de la communication dans la société actuelle est mise en exergue, et cette oeuvre fait office d’une forme de miroir de notre mode de vie.

http://vitardrinkovic.blogspot.com