Mois du cinéma francophone

LES PROJECTIONS PREVUES EN MARS VONT ÊTRE REPORTÉES PAR LES CINEMAS DANS LA MESURE DU POSSIBLE. Le calendrier sera mis à jour dans les meilleurs délais, nous vous remercions de votre compréhension.

Comme chaque printemps, les ambassades en Croatie des pays membres de la Francophonie vous invitent à fêter toute la diversité des cultures du monde francophone ! Le programme des festivités commence à Zagreb avec la soirée d’ouverture du Mois du cinéma francophone : retrouvez-nous le 3 mars autour d’un apéritif convivial à 18h, avant de découvrir le documentaire haut en couleurs « Ni juge ni soumise” (19h) qui vous fera partager l’incroyable quotidien d’une juge d’instruction bruxelloise, suivi de « Portait de la Jeune fille en feu » (21h), le troublant chef-d’oeuvre de Céline Sciamma.

Cette invitation à la découverte du cinéma francophone contemporain se poursuivra avec une sélection de 7 films choisis autour du thème de la “citoyenneté”, provenant de 5 pays différents, et qui voyagera dans 11 villes de Croatie (Dubrovnik, Koprivnica, Osijek, Pakrac Pula, Rijeka, Sibenik, Split, Varazdin, Zadar et Zagreb). Documentaire et films d’histoire, comédies, drames, animation, il y en a pour tous les goûts !

Soirée d’ouverture
Kino Tuškanac, Zagreb – Mardi 3 mars 2020

– 18h00 : Apéritif de bienvenue
– 19h00 : Ni juge ni soumise de Jean Libon et Yves Hinant (Belgique-France, 2017)
– 21h00 : Portait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma (France, 2019)

Entrée : 20kn pour chaque projection / 10kn pour les membres du HFS

Calendrier du programme à Kinoteka, Kordunska 1, Zagreb

16. 3. à 20h: Hochelaga, Terre des âmes, 2017., Canada (entrée libre)

17.3. à 20h: Les hirondelles de Kaboul, 2019., Suisse (entrée : 15kn)

18.3. à 20h: Bécassine, 2018., France (entrée : 15kn)

19.3. à 20h: Ni juge ni soumise, 2017., Belgique, France (entrée : 15kn)

20.3. à 20h: Aida, 2015, Maroc (entrée : 15kn)

Ni juge ni soumise, 2017, Belgique, France

Film documentaire, durée : 1h 39min

Réalisation : Jean Libon et Yves Hinant

Ni Juge ni soumise est le premier long-métrage StripTease, émission culte de la télévision belge. Pendant 3 ans les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d’enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n’est pas du cinéma, c’est pire !

César 2019 du meilleur documentaire.

Portrait de la jeune fille en feu, 2019, France

Drame, historique, durée : 2h02

Réalisation: Céline Sciamma

Avec Noémie Merlant, Adèle Haenel, Luàna Bajrami

1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle l’observe à la dérobée…

Prix du scénario au Festival de Cannes 2019, 10 nominations aux Césars 2020

Tout ce qu’il me reste de la révolution, 2018, France

Comédie, durée : 1h28

Réalisation : Judith Davis

Avec Judith Davis, Malik Zidi, Claire Dumas

Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise.
Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses.
Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre…

Primé au Festival du film francophone d’Angoulême 2018.

Bécassine, 2018, France

Comédie, durée : 1h42

Réalisation : Bruno Podalydès

Avec Emeline Bayart, Karin Viard, Denis Podalydès

Bécassine naît dans une modeste ferme bretonne, un jour où des bécasses survolent le village. Devenue adulte, sa naïveté d’enfant reste intacte. Elle rêve de rejoindre Paris mais sa rencontre avec Loulotte, petit bébé adopté par la marquise de Grand-Air va bouleverser sa vie. Elle en devient la nourrice et une grande complicité s’installe entre elles. Un souffle joyeux règne dans le château. Mais pour combien de temps ?
Les dettes s’accumulent et l’arrivée d’un marionnettiste grec peu fiable ne va rien arranger… mais c’est sans compter sur Bécassine qui va prouver une nouvelle fois qu’elle est la femme de la situation!

Aida, 2015, Maroc

Durée : 1h47 min

Réalisation : Driss Mrini
Avec Noufissa Benchehida, Amina Rachid, Abdellatif Chaouqi, Houda Rihani, Mohammed Choubi, Majida Benkirane, Latefa Ahrrare, Driss Roukhe, Aomar Azzouzi, Abdelhak Belmjahed, Mustapha Mounir, Boubker Harakat, Majdouline Idrissi.

Aïda Cohen, marocaine de confession juive et professeur à Paris, apprend qu’elle est atteinte d’une tumeur maligne, alors elle effectue un retour aux sources (ville d’Essaouira) à la recherche des souvenirs de son enfance. Ses retrouvailles avec son ami d’enfance, Youssef, entrepreneur dans le bâtiment, lui-même souffrant également d’un stress qui le terrasse, leur rendent la joie de vivre grâce à la reprise de leurs anciennes activités musicales au sein de l’orchestre de musique andalouse. Mais le destin en a décidé autrement, car Aïda meurt subitement malgré l’espoir que lui ont donné les médecins d’une rémission de sa tumeur.

Le film « Aïda » du réalisateur Driss Mrini, sorti en 2015, est une œuvre qui reflète, à travers un style artistique expressif, la coexistence pacifique et le dialogue des civilisations au Maroc. Ce long métrage illustre l’image du Maroc pluriel et tolérant, en déclinant une série de messages sur les questions universelles d’amitié, d’amour et d’espoir.

Le film a remporté 3 prix nationaux et deux prix internationaux :

  • Prix du 2ème rôle féminin pour l’actrice Houda Rihani, Prix de l’image et Prix du montage lors du 16ème Festival du Film National à Tanger en 2015,
  • 6ème Malmö Arab Film Festival – MAFF 2016 en Suède 30 septembre – 05 octobre 2016
  • Prix du meilleur film étranger lors de la présélection des Oscars 2016 au Festival de Cannes.

Les Mains Rudes, 2011, Maroc

Durée : 1h37

Réalisation : Mohamed Asli

Avec Mohamed Bastaoui, Houda Rihani, Abdessamad Miftah Lkheir, Amina Rachid, Aicha Mahmah

Mustapha, un coiffeur illettré, qui vit avec sa mère aveugle. Il gère des affaires illégales comme intermédiaire pour faciliter l’accès à des papiers et services à ses clients. Zakia, la voisine de Mustapha, requiert son aide pour lui faciliter l’obtention de son visa pour l’Espagne, c’est le coup de foudre pour le jeune coiffeur. La jeune femme a une idée fixe dans la tête qu’elle veut mettre à exécution à tout prix : se faire recruter en tant qu’ouvrière dans les champs de fraises en Espagne pour pouvoir rejoindre son fiancé qui vit là-bas sans-papier.

Le long-métrage « les mains rudes » mêlant romance, humour et réalisme, le réalisateur et scénariste Mohamed Asli, aborde outre la question de l’immigration, les grandes disparités qui peuvent exister au sein d’une même société.

Le film a remporté 3 prix nationaux :

  • Le Prix du public et le prix de la meilleure interprétation féminine qui est revenu à l’actrice Houda Rihani lors de la 18ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen à Tétouan en 2012,
  • Prix du premier rôle masculin à l’acteur Mohamed Bastaoui lors du 13ème Festival National du Film de Tanger en 2012

Les hirondelles de Kaboul, 2019, Suisse

Animation, 13+

Réalisation : Zabou Breiman et Elea Gobbé-Mévellec

Avec Simon Abkarian, Zita Hanrot, Swann Arlaud

Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.

Hochelaga, Terre des âmes, 2017, Canada

Historique, durée :1h40

Réalisation: François Girard

Avec Raoul Trujillo, Tanaya Beatty, David La Haye

Pendant que se déroule à Montréal une partie de football sous la pluie, une section du terrain du stade Percival-Molson s’effondre. Baptiste Asigny, un étudiant au doctorat d’archéologie d’origine mohawk, découvre là les traces de ceux qui ont habité l’île de Montréal alors qu’elle était une bourgade nommée Hochelaga.

Si la thèse de Baptiste et l’effondrement de terrain du stade Percival-Molson sont de fiction, ils sont l’occasion d’une description rigoureuse des périodes historiques relatées – même si les événements qui y sont décrits comportent également une part de fiction.

Les films seront projetés dans les cinémas croates suivants : 

Kinoteka, Zagreb: https://kinokinoteka.hr/

Kino Zona, Zadar: https://web.facebook.com/kinozonazadar/

Kino Urania, Osijek: https://kinematografi-osijek.hr/

Kino Gaj, Varaždin: https://www.kinogaj.hr/

Kino Valli, Pula: https://www.kinovalli.net/

Kino Velebit, Koprivnica: https://kino.pou-kop.hr/

Francuska alijansa Rijeka: http://rijeka.alliance-francaise.hr/

Kinoteka Zlatna vrata, Split: https://zlatnavrata.hr/

Francuska alijansa Dubrovnik: http://dubrovnik.alliance-francaise.hr/

Kinoklub Šibenik: http://kinomreza.hr/kinoklub-sibenik/

Kulturno prosvjetno društvo “Sloga” Pakrac: http://kpd-sloga.hr/kino/