Du 15 au 31 mars, Institut français, Preradovićeva 5
Cette série écrite par Marguerite Abouet, scénariste et réalisatrice ivoirienne, et dessinée par le célèbre auteur de bande dessinées Clément Oubrerie (« Les royaumes du Nord », « Pablo », « Voltaire amoureux »…), est publiée en Croatie aux éditions Fibra.
L’histoire se déroule à la fin des années soixante-dix dans un quartier populaire d’Abidjan en Côte d’Ivoire et nous plonge avec délices dans les aventures d’Aya et de ses amies, qui parlent du quotidien et de l’émancipation féminine. Elles nous font découvrir à travers la galerie de personnages qui gravitent autour d’elles toutes les riches déclinaisons locales d’une francophonie globale !
Aya, dix-neuf ans, vit à Yopougon, un quartier d’Abidjan rebaptisé Yop City, «pour faire comme dans les films américains». Aya a décidé de devenir médecin et d’éviter la fameuse «série C»: Couture, Coiffure et Chasse au mari. Ses amies Bintou et Adjoua, elles, s’y voient déjà et ne pensent qu’à déjouer l’attention paternelle pour passer leurs soirées au « Ça va chauffer » et leurs nuits à « ‘hôtel aux mille étoiles »… Avec une voix et un humour inédits, Aya raconte une Afrique bien vivante, loin des clichés.
«Dans les années 1970, la vie était douce en Côte d’Ivoire. Il y avait du travail, les hôpitaux étaient équipés et l’école était obligatoire. J’ai eu la chance de connaître cette époque insouciante, où les jeunes n’avaient pas à choisir leur camp trop vite, et ne se préoccupaient que de la vie courante : les études, les parents, les amours… Et c’est cela que je veux raconter dans « Aya », cette Afrique qui subsiste malgré tout car, comme on dit chez nous, «la vie continue»…» (Marguerite Abouet).
A découvrir à la fin de chacun des ouvrages de cette série en 6 volumes, un « bonus ivoirien », avec un lexique, une recette de jus de gingembre et de sauce arachide ou encore la meilleure façon de porter un pagne !
Prix du Meilleur premier album, Angoulême 2006.