Musée d’art contemporain, Avenija Dubrovnik 17
Festival : du 26 au 28 septembre 2024
Exposition : du 26 septembre au 3 novembre 2024
Organ Vida est une institution croate consacrée aux études et pratiques photographiques contemporaines élargies en Croatie et à l’étranger depuis sa création en 2008. En tant qu’organisation indépendante, à but non lucratif et non gouvernementale, elle se consacre à la présentation des œuvres d’artistes émergents et établis et à la création de plateformes d’échange de connaissances, d’éducation et de recherche. Organ Vida organise également un festival international bisannuel au Musée d’art contemporain de Zagreb. Le festival rassemble de jeunes artistes contemporains internationaux qui partagent un objectif commun : faire progresser les pratiques contemporaines basées sur l’image. Les programmes comprennent des expositions, des conférences, des performances et des ateliers consacrés à la production d’images contemporaines en relation avec la culture populaire et numérique.
Cette année, le festival est consacré aux étranges désobéissances : micro-rébellions, réactions viscérales, instincts, désirs intenses et obsessions bizarres. Il s’intéresse aux images qui suscitent la répulsion, mais aussi la fascination, qui nous donnent à la fois la chair de poule et les papillons dans le ventre. Il cherche des personnes qui n’ont pas peur de se salir, qui s’amusent à bousculer les idéaux de beauté, les normes sociales ou les conventions artistiques. Ceux qui tentent de donner un sens au monde chaotique dans lequel nous vivons, de la manière la plus inhabituelle, qui se lancent dans la parodie, la fantaisie ou le camp. Ils espèrent trouver ceux qui ont mauvais goût ou de mauvaises manières. Ceux qui peuvent paraître sombres, mais qui sont aussi drôles ou mignons, époustouflants, même.
Cette année les artistes français Clémence Elman et Hugo Laporte participent au festival.
Clémence Elman (1992, France) est diplômée en 2020 de l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles. Sa pratique artistique mêle photographie, vidéo et archives. En 2020, elle fait partie des photographes sélectionnés dans le cadre de la 35e édition du Festival de Mode, de Photographie et d’Accessoires de Mode d’Hyères à la Villa Noailles, pour le prix Photo Marseille, ainsi que pour le Festival Photo d’Athènes. Elle est exposée dans le cadre du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour les Jeunes Talents 2021 à LUMA Arles, ainsi que pour le festival Manifesto à Toulouse. En 2022, elle fait partie des artistes exposés pour « 100% L’EXPO – Sorties d’Écoles » à La Villette. La même année elle effectue une résidence lors des Rencontres de la Jeune Photographie Internationale à la Villa Pérochon, à Niort. Elle reçoit également le Prix Sud Emergence pour le court-métrage co-réalisé Tornerò et la bourse Eurazeo 2022. Elle a effectué une résidence au Centre de la Photographie de Mougins en 2023 et la même année, elle a animé les différents ateliers, auprès du jeune public via le Centre Photographique Rouen-Normandie ainsi qu’avec la Maison d’Arrêt de Grasse (Sud-Est de la France) dans le cadre de la résidence « Rouvrir le monde » (DRAC PACA). Depuis 2021, elle développe le projet d’édition MYTO – éditeur indépendant, bureau de recherche et constructeurs d’histoires – proposant le livre comme espace d’expérimentation.
Depuis 1990, Hugo Laporte est artiste et DJ. À la suite d’études en écoles d’art à Nîmes et Annecy, ainsi qu’aux conservatoires de musique respectifs, Hugo Laporte a participé à plusieurs expositions collectives à Sault-au-Recollet, (Montréal), Nicoletti contemporary (Londres), Topic (Genève), Komplot (Bruxelles) et bientôt au Palais des Beaux-Arts de Paris. En ce moment, l’artiste bénéficie de la résidence GENERATOR #10 de 40mcube à Rennes qui a pu lui apporter le soutien nécessaire à l’élaboration d’une partie du projet présenté pour la Contemporaine de Nîmes, grâce à l’entreprise Self Signal et son équipe. La pratique de Hugo Laporte est hybride, non binaire, expérimentale et sensible. Confrontation entre high tech, mid tech and low tech, collaborations choisies ou subies avec les machines et outils technologiques (Intelligences Artificielles, impression 3D fait-main, logiciels de MAO, etc.), les propositions sont variées et tentent de semer le trouble historique et identitaire, grâce à une approche transarchéologique ludique des supports et des formes.