Du 9 novembre au 7 décembre 2018, Mali salon, Korzo 24, Rijeka
Commissaire et auteur de l’exposition : Sanja Kojić Mladenov
Participants : Andeja Kulunčić s kolektivom ISTE, Robert Jankuloski, Herlinde Koelbl, Stevan Kojić, Siniša Labrović, Valérie Leray, Monika Moteska, Branislav Nikolić, Vessna Perunovich, André Jenö Raatzsch, Emília Rigová, Selma Selman, Selman Trtovac et Moritz Pankok
Le Goethe-Institut et l’Institut Français de Croatie, avec le soutien du fonds franco-allemand Elysée, ont réalisé „Mon art est ma réalité“, un projet qui porte sur le questionnement et de revalorisation de la mémoire d’un passé violent, ainsi que de la reconciliation à travers la construction d’un avenir commun en Europe. L’exposition est organisée à l’issue d‘ateliers qui ont été mis en place dans ce cadre avec des membres de la communauté Rom à Rijeka et à Brod na Kupi en juin. Une édition spéciale de la revue „Život umjetnosti“ („La vie de l’art“), consacrée à ce sujet, sera publiée en décembre.
L‘exploration de ces questions fondamentales liées à la coexistence se développe autour de la célébration du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale en 2018, avec la mémoire de turbulences socio-politiques, de traumatismes, de phénomènes migratoires massifs. Elle est développée dans un contexte contemporain à travers le questionnement de la position des groupes marginaux, en particulier la minorité rom.
L’exposition Mon art est ma réalité, à laquelle participent des artistes, des commissaires et des institutions internationales, permet de questionner la visibilité et la position de la pratique artistique de la population rom, en tant que partie pleine et égale de l’espace culturel européen.
Dans le cadre de l’exposition seront exposées des oeuvres d‘artistes provenant de Croatie, France, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Slovaquie, Hongrie, Canada et Allemagne.
L’exposition fait partie du projet organisé en coopération avec plusieurs partenaires : Goethe-Institut Kroatien, Institut Français de Croatie, entreprise sociale ProPuh, Musée d’art moderne et contemporain de Rijeka, Institut d’histoire de l’art et Rijeka 2020-Capitale européenne de la culture ;
avec le soutien du fonds franco-allemand Elysée, du fond EUNIC global et de la Commission européenne.