Du 25 au 31 mars 2018 – cinéma Tuškanac
En quatorze films seulement et vingt-cinq ans de carrière, Jean-Pierre Melville est devenu une légende internationale. Abstraction glacée, atmosphères nocturnes, mythologie intimiste de la pègre, violence sèche et amitiés viriles, composent la filmographie culte du maître de la tragédie criminelle. Melville a exercé son influence sur des cinéastes majeurs, jusqu’en Asie, Tel Johnny To et John Woo.
Le cinéma Tuškanac de Zagreb vous propose, du 25 au 31 mars, 6 films emblématiques de la cinématographie de ce génie du polar.
Dimanche 25 mars à 21h
Lundi 26 mars à 19h
Le silence de la mer (1949)
1h28
Avec Howard Vernon, Nicole Stephane, Jean-Marie Robain
Lors de la dernière guerre mondiale, un officier allemand est logé chez un vieux monsieur et sa nièce. Amoureux de la France et de sa culture, l’officier leur rend visite chaque soir pour les entretenir de ses diverses réflexions. Mais les habitants opposent à leur locataire un silence déterminé. Le film est adapté de la nouvelle de Vercors.
Lundi 26 mars à 21h
Mardi 27 mars à 19h
Bob le Flambeur (1956)
1h38
Avec Claude Cerval, Daniel Cauchy, Gérard Buhr
Bob, ancien truand repenti, est dévoré par la dépendance au jeu. Il écume les tripots de Montmartre et rencontre une jeune fille sans ressource, Anne, qui est sur le point de sombrer dans la prostitution. Ruiné par le jeu, Bob doit reprendre du service et projette de cambrioler le casino de Deauville…
Mercredi 28 mars à 18h30
Jeudi 29 mars à 20h30
Le cercle Rouge (1970)
2h30
Avec Volonte Gian-Maria Volonte, Yves Montand, Alain Delon, Bourvil
Trois malfrats, un ancien flic, un truand et un homme en cavale, se rencontrent et décident de faire le coup du siècle en braquant une bijouterie en pleine nuit. Mais Mattei, un inspecteur revêche tente de les coincer. Après leur vol, le trio a besoin d’écouler la marchandise, chose peu facile avec des bijoux aisément identifiables. Leur fourgue habituel ne souhaitant pas vraiment s’engager, ils vont tomber dans un piège posé par Mattei. Mais comment en sont ils arrivés là, et quelles sont les vraies motivations de chacun sur ce coup ?
Mercredi 28 mars à 21h
Jeudi 29 mars à 18h30
Léon Morin, prêtre (1961)
2h10
Avec Emmanuelle Riva, Jean-Paul Belmondo
Un village français pendant l’occupation. Barny est une jeune veuve passionnée qui vit seule avec sa fille. Intelligente et frustrée, elle souffre des élans amoureux qui la portent vers ses collègues de travail. Incroyante, elle se risque à braver un prêtre… Léon Morin. Mais celui-ci est jeune, beau, fort moralement et aussi intelligent qu’elle. Barny se retrouve prise à son propre piège. Une lutte mystique et amoureuse s’engage entre eux, de laquelle personne ne sortira vainqueur…
Adaptation du roman Léon Morin, prêtre de Béatrix Beck, publié en 1952 et prix Goncourt.
Vendredi 30 mars à 18h30
Samedi 31 mars à 20h30
L’armée des ombres (1969)
2h20
Avec Lino Ventura, Simone Signoret, Jean-Pierre Cassel, Paul Crauchet
France, 1942. Soupçonné de pensées gaullistes, l’ingénieur Philippe Gerbier est incarcéré, puis transféré à la Gestapo, d’où il parvient à s’évader. Il se révèle être l’un des chefs de la Résistance, des hommes et des femmes que tout sépare, sauf la nécessité d’agir : Luc Jardie, le philosophe mathématicien, son frère Jean-François, tête brûlée tenté par l’aventure – chacun ignorant tout des activités de l’autre -, Mathilde, Le Masque, le Bison, et une poignée d’autres anonymes… C’est un long voyage au bout de la nuit qui commence pour ces soldats de la clandestinité, entre transmissions de renseignements et assassinats politiques, traqués par la Gestapo et la police de Vichy. Un voyage qui sera sans issue pour la plupart d’entre eux.
Le film est adapté du roman éponyme de Joseph Kessel paru en 1943.
Vendredi 30 mars à 21h
Samedi 31 mars à 18h30
Le Doulos (1963)
1h48
Avec Serge Reggiani, Michel Piccoli, Jean-Paul Belmondo
Maurice Faugel, à sa sortie de prison, règle quelques comptes et prépare un nouveau cambriolage avec son ami Silien. Il ne sait pas que dans le milieu, ce dernier a la réputation d’être un «doulos», c’est-à-dire un indicateur.
Ce film est l’adaptation d’un roman policier de Pierre Lesou paru en 1957.