Du 8 juillet au 18 août 2024, Institut français, Preradovićeva 5
En partenariat avec l’Institut français et le Musée National du Sport à Nice.
Les femmes et les Jeux Olympiques ont longtemps noué des destins contradictoires voire hostiles. Comme au sein de l’espace public dans son ensemble, celles-ci furent d’abord ravalées au statut d’auxiliaires, détachées de toutes considérations véritables. Tout rénovateur qu’il fut, le baron Pierre de Coubertin, fidèle en cela à son milieu et à son héritage, ne s’est guère préoccupé de leur sort en même temps qu’il remettait les célébrations antiques au goût du jour. Les femmes furent inscrites aux abonnés absents lors des premiers jeux de l’ère moderne en 1896 à Athènes et réduites, au mieux, à pratiquer quelques activités de loisirs (golf, tir à l’arc, etc.) à l’occasion de deuxièmes.
Dire que, pour les femmes, le chemin fut long pour conquérir leur place dans l’arène olympique relève d’un doux euphémisme. Les Olympiennes ont dû batailler ferme pour passer outre les ostracismes, combattre les injustices et accéder à une naturelle reconnaissance dans le cadre des Jeux Olympiques. Et une poignée de figure de proue plus encore, qui avec courage ont osé, avant les autres, mieux que les autres, vivre leurs différences et leurs audaces sans tenir compte du regard d’autrui.
Grâce à ces pionnières dignes d’un Panthéon d’exception, les sportives dans leur ensemble ont gagné de nombreuses batailles de manière parfois si exemplaire que leurs luttes ont servi la cause des femmes au sens large.
A l’occasion des prochains Jeux Olympiques de Paris, découvrez cette exposition exceptionnelle qui présente toutes les étapes de la lutte des femmes pour une participation égale aux Jeux Olympiques !